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L'atelier d'écriture Le fil à la patte

9 mars 2013

Atelier numéro 5 ou l'atelier casse tête chinois !

Sophie Anne ce matin était en grande forme. Elle nous a proposé des sujets dignes d'un rubik's cube dont il aurait fallu aligner les facades colorées. Un bizutage pour l'invitée du jour ?! (la maman de Constance)

Sur le premier exercice, Florence a frolé la dépréssion et Constance et Lucie ont quelque peu triché.

Quant au second, Sophie Anne avait laissé un message énigmatique à Lucie : "tes talents de dessinatrice seront mis à contribution". Cet exercice a réjoui Marie Jo qui était coutumière de ces textes/dessins.

Premier sujet : Boule de neige. A la manière de Gorges Perec, former une suite de mots dont chacun a une syllabe de plus que le précédent. Le premier est un monosyllabe. On monte croissant de 1 à 11 lettres et on redescend jusqu'à 1, le tout devant former ensemble intelligible !!! Non ?! Si, si ! Pour compliquer Sophie Anne nous impose le A comme première lettre (bein oui sinon c'est pas drôle !)

Le snowball de Lucie

A

Me

Voir

Ainsi

Aimer

Donner

Sourire

Rayonner

Chatoyant

Illuminant

Etincellant

Revigorant

Eclairant

Ténèbres

Soudain

Donner

Lueur

Suis 

Moi 

Tu 

C.

Snowball de Constance

Snowball de la maman de Constance

 

 

 

Deuxième sujet : A la manière d'Apollinaire, former un calligramme c'est à dire un poème dont le texte forme un dessin. Poésie et déssin se rejoignent pour ne faire qu'un. 

Le calligramme de Marie Jo (pour le moment galère technique pour insérer son dessin, grrr)

Fine, discrète,

je me faufile,

je me cache.

Je suis pourtant là,

toute petite,

derrière les murs,

dans les armoires,

sous les matelas.

Je n’ai qu’à

tendre l’oreille

pour entendre

vos pas de géants.

Je vous vois,

vous regarde,

sent,

attendant pour

grignoter.

Le calligramme de Lucie

le dessin qu'elle aurait aimé faire : 

 

salomé noireLe texte :

Chaussure à son pied

Elle avait trouvé

Mais bride à son cou 

Il avait serré

Vraiment trop jaloux

Elle s'est vite sauvée.

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2 février 2013

Atelier numéro 3 : à la manière de Georges Perec et Cadavre exquis

D’après le livre de Georges Perec publié en 1978 aux éditions Hachette, nous avons à notre tour décliné une liste de : « je me souviens de… ». 

 

Marie Jo

Je me souviens de la crise du verglas du Québec

Je me souviens de mon père ajoutant une couverture sur mon lit et allumant le feu de foyer lors d’une panne d’électricité en pleine nuit.

Je me souviens des chansons que ma mère chantait dans l’entrée de nos chambres pour nous endormir tous les 3.

Je me souviens de chaque moment : du travail, de l’accouchement et de l’arrivée de Siméon

Je me souviens des feuilles d’automne rouges, oranges et jaunes ramassées en me rendant au travail.

Je me souviens des soirs en camping où Marc nous apprenait les constellations d’étoiles.

Je me souviens des expéditions en canot-camping avec les scouts.

Je me souviens d’une journée à faire des bonhommes de neige et sauter dans la poudreuse avec mes amies.

Je me souviens des bains de neige du Carnaval de Québec.

Je me souviens de ma minuscule chambre de résidence à l’université.

Je me souviens des sous-sols de maison aménagés où j’ai habité avec une bonne amie et des colocataires bizarres pendant plusieurs années d’université.

Je me souviens des soirées chaudes de danse latine.

Je me souviens de l’odeur du pain frais en me réveillant chez ma mère.

Je me souviens du sucre que l’on mettait dans nos céréales Corn Flakes.

Je me souviens de ma première écorchure en sang, au coude, en tombant sur la céramique fraichement posée dans la cuisine.

Je me souviens de tout ce temps passé à faire des casse-tête en écoutant la radio.

 Je me souviens des cassettes de musique où j’enregistrais mes morceaux préférés.

 Je me souviens du groupe de méditation de mon père pratiquant à la chandelle dans le sous-sol.

 Je me souviens de mon premier baiser.

 Je me souviens du vent qui souffle et qui se bat contre moi dans le parc derrière la maison de mon père.

 Je me souviens de mon angoisse de ne pas me faire remarquer dans les classes d’école.

 Je me souviens de l’odeur de la poudre de talc dans les cours de gymnastique.

 Je me souviens du tintement d’une barre de métal au plafond du gymnase de l’école lors d’un tremblement de terre.

 Je me souviens de la découverte de nombreuses abeilles, de leur nid, des piqûres et de ma fuite, dans la cour de la maison.

 Je me souviens de la découverte d’une souris morte sous ma tignasse de cheveux en me réveillant un matin.

 Je me souviens de l’attente de la crème molle, assise sagement sur un banc avec mes camarades.

 Je me souviens des sorties pour aller voir les têtards au Mont St-Bruno.

 Je me souviens des semaines de camping, passés en famille à tous les étés.

 Je me souviens de l’odeur des feuilles mortes dans la forêt en automne.

 Je me souviens de ma boîte à surprise.

 Je me souviens de mon câlinours bleu, presque aussi gros que moi.

 

Nicole 

Je me souviens des graines que ma mère plantait au printemps dans de petites serres et qui devenaient de superbes plantes.

Je me souviens du goût inimitable de la soupe que ma grand-mère préparait.

Je me souviens de mes premiers livres de la bibliothèque rose que je rangeais amoureusement sur une étagère.

Je me souviens des dimanches passés sur la plage jusqu’à la nuit, du soleil, des baignades.

Je me souviens que j’aimais nager où je n’avais plus pied et du frisson d’audace que cela me procurait.

Je me souviens de la naissance de ma fille une nuit de pleine lune.

Je me souviens des fleurs des champs que nous ramassions en brassées chaque printemps.

Je me souviens du goût d’un verre de Juliénas doré bu en charmante compagnie.

Je me souviens du journal de Mickey que nous nous arrachions avec mes sœurs pour le lire en premier.

Je me souviens des robes que je cousais à mes poupées et que je rangeais précieusement dans des boites en carton.

Je me souviens de la première fois où j‘ai vu tomber la neige, j’avais douze ans.

Je me souviens de l’éblouissement de ma première visite au musée du Louvre.

Je me souviens de la première fois où je suis allée à l’école toute seule.

 

 

Cadavre exquis

 

Le jeu consiste à faire composer une phrase par plusieurs personnes sans qu’aucune d’elle ne puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations différentes en utilisant le pliage entre chaque intervenant.

 

Il se joue à deux. Le joueur A écrit sur une feuille une question commençant par ; « Qu’est-ce que … » et le joueur B – sans connaître la question posée – note la réponse.

 

Voici une première série de cinq questions et réponses.

Le joueur A est Nicole, le joueur B est Orna.

 

  1. Qu’est-ce qu’un bébé ?

  2. Un jeu d’enfant.

     

  1. Qu’est-ce que la lune t-a dit ?

  2. Le bonheur absolu.

 

  1. Qu’est-ce qu’il amène dans son panier ?

  2. La chaleur humaine.

     

  1. Qu’est-ce que c’est une crise verglas ?

  2. L’entraide.

 

  1. Qu’est-ce que tu lui veux ?

  2. La solution miracle.

     

     

    Cadavre exquis

    Sophie-Anne = Questions

    Marie-Josée = Réponses

     

     

    1. 1.       Q : Qu’est-ce qu’un soleil vert?

    R : Un pot de fleur multicolores.

     

    1. 2.       Q : Qu’est-ce qu’un mirage?

    R : Une journée froide d’hiver, à faire de la buée en parlant.

     

    1. 3.       Q : Qu’est-ce que la maternité?

    R : Une exclamation de joie.

     

    1. 4.       Q : Qu’est-ce qu’une envolée lyrique?

    R : Des bouchons de lièges récupérés.

     

    1. 5.       Q : Qu’est-ce qu’une vie épanouie?

    R : Une tasse de thé noir aux épices.

     

     

12 janvier 2013

Atelier numéro 2 : Jouer avec les prénoms

La consigne était la suivante : faire un texte en prose ou en vers à partir du prénom de l'une d'entre nous tiré au sort en usant et abusant de consonances, allitérations, tordant le prénom dans tous les sens à la manière de Pierre de Ronsard dans Amours de Marie. 

Le texte de Nicole pour le prénom Isabel/ Isabelle

D’une contrée lointaine et d’un pas léger

Belle Isabelle est arrivée.

D’où vient-elle ? Du pays des abeilles ?

En italique elle s’est installée

Dans la maison inhabitée

Que l’on disait habité par des esprits labélisés.

Ses robes, ses parures d’Asie semblaient provenir.

Basile, lui, semblait plus inquiet  que les autres au village

Qui au fond ne lui prêtait guère d’attention.

De coups de balais vigoureux elle faisait danser la poussière de la vieille maison

Et les esprits, salis par tant d’inconsidération ont sans demander leur reste

Déménagés, las d’être maltraité. Des abeilles les ont remplacés.

Elles ont trouvé asile dans le jardin d’Isabelle.

Depuis son miel a fait la célébrité du pays.

Et les enfants l’appellent désormais : Isabeille !

Goûtez, goûtez, vous m’en direz des nouvelles !


Le texte de Lucie pour le prénom Nicole

En haut d'une colline, sous un arbre fleuri,

Nicole vous contera "Les mille et une nuits"

Quand voyelles et consonnes, en elle, caracolent

Elles s'échappent souvent en une parabole.

Si la vie vous propulse au fond d'une rigole

Les morceaux de vous-même, il se peut qu'elle recolle.

Nicole, par sa parole, apaisera toujours

Les tourments que vous cause la perte d'un amour.

Même le plus sombre des ciels, Nicole le colore

Car elle ne voit la vie qu'en technicolor.

 

Le texte d'Isabel pour le prénom Lucie

Avez-vous vu Lucie passer dans la lumière ? 

L'avez-vous vu ce jour défiler vers les enfers ?

Y porter la clarté qu'elle a en suffisance, 

Renverser le malin, aveugler sa puissance. 

Avez-vous vu Lucie au bout de la jetée ?

Plantée là comme un phare dans un halo bleuté

Belle comme un fanal, debout dans la tempête,

Soleil des naufragés que le gros temps maltraite.

Lucie dont le regard éclaire ce qu'il voit;

Ton oeil pose l'aurore en rempart à la haine

Lucie, lucide enfant, la gloire est souveraine

Tu gifles ta clarté aux ténèbres des voies.

 

Le texte de Marie Jo pour le prénom Constance

Constance, un prénom qui en dit long

Facile de penser régularité, stabilité

Assiduité ou même encore prévisibilité

Mais est-ce vraiment ton identification?

Pourquoi ne pas jouer avec les sons

Tels que romance, tendance

Qui donne du sens et pleine de connaissances

Plutôt meilleur comme ton!

Et si je nuançais en signification

Peut-être un côté caché, cosmique

Des actes en transes, mystiques

Connait-on vraiment le prénom?

5 janvier 2013

Atelier numéro 1

La consigne était la suivante : choisir entre deux listes de mots et les intégrer ensuite dans un texte sans contrainte de formes. 

La première liste : forêts, rêverie, cime, solitaire, passage, secret instinct, voix du ciel, régions inconnues, orages, demon, coeur. 

La seconde : Un homme – à l'aéroport – gros – l'hôtel – argent - amour – technologique – théatre – avion – normalement.

Constance et Sophie Anne ont choisi la première :

Le texte de Constance

Une ombre encore indistincte descendit lentement de la passerelle au point du jour.

Une femme qui se hatait vers son lieu de travail croisa son chemin. Elle sentit sa rêverie se disloquer sous la violence devinée des orages de l'âme de cet être étrange. Son pas s'accéléra d'instinct et d'écho du claquement de ses bottes sur le pavé finit de dissiper le brouillard matinal.

L'homme, insensible, leva des yeux excités vers les fôrets de béton qui s'étendaient devant lui: bosquets de gratte ciel cupides, bois de maisons mitoyennes "proprettres". Il se sentait regaillardi, concquérant et impatient.L'attrait de ses régions inconnues n'avait d'égal que son appétit grandissant.

Balayant du regard les constructions humaines, la cime d'un immeuble de verre retint son attention. C'était comme si le vent lui soufflait la route à suivre. La voix du ciel ne souffrait aucune rebellion, et il se précipita dans cette direction.

La ville s'éveillait, et une foule solitaire de travailleurs insignifiants envahit brusquement son espace. L'air exsudé par ces centaines d'anonymes pénétra ses poumons en feu. Ce qui en lui faisait office de coeur battit plus vite, nourri par leurs détresses, leurs doutes et leurs angoisses quasi palpables. 

Le soleil, qui avait fait une timide percée battit en retraite derrière un sombre nuage. 

Fuyez, fuyez, pauvres fous! 

Le démon. Le démon est de retour. Et il a faim.

Le texte de Sophie-Anne

Le passage :

Un secret instinct lui dictait maintenant de pénétrer au cœur de ces forêts d’essences odorantes.

Les orages avaient cessé la veille au soir, la voix du ciel pouvait désormais se faire entendre.

Solitaire, Pedro s’enfonçait d’un pas assuré dans ce labyrinthe végétal où dieux et démons se combattent en silence. L’ultime passage devait être visible mais quelle voie emprunter ?

Soudain, Pedro eut l’intime conviction que la clé du mystère se trouvait ailleurs. Il regarda le ciel un instant et fut saisi d’un élan céleste.

Il fit alors quelques pas en arrière et se dirigea vers l’entrée de la canopée.

En quelques minutes, il s’éleva jusqu’à la cime des arbres et fut pris d’un vertige : celui du paysage vertigineux qui s’offrait à lui.

L’immensité de ces régions inconnues venait de livrer leur secret car le passage était là, face à lui.

Pedro pouvait maintenant s’abandonner à la rêverie en attendant son sacre. Il venait de réussir son rite de passage. Dans quelques heures, il sera un homme.

 

Isabelle, Marie Jo et Lucie ont choisi la deuxième liste :

Le texte d'Isabelle

A l’aéroport, un homme. A l’aéroport, un homme, tout à l’heure, regardait partir l’Amour de sa vie dans le gros avion long courrier en partance pour un ailleurs trop lointain.

Seul dans l’espace fourmillant d’histoires dont il n’avait que faire, il pensait que tout l’argent du monde, toute l’avancée technologique, toute la littérature, toute la philosophie ne vaudrait jamais ne serait-ce qu’un battement de cil, qu’un soupir de celui qui le laissait irrémédiablement seul au monde.

Au théâtre de sa triste vie ne se jouerait désormais qu’un vain monologue ou qu’un insondable silence. Mais après tout n’était-ce pas la même chose ?

Maintenant son existence ne serait qu’une suite de fuites, d’instant creux, de lieux anonymes comme des chambres d’hôtel - sans grâce.

Le texte de Marie Jo

Assise sur un banc, elle attendait. Le siège était froid, mais l’emplacement lui permettait de voir le tableau annonçant l’arrivée des avions. 

À l’aéroport, l’ambiance était calme, seul le bruit d’un homme faisant l’entretien des toilettes se faisait entendre non loin.

Elle sentait ses yeux lourds de sommeil, elle aurait bien dormi plus longtemps. La nuit passée à l’hôtel avait été courte, tourmentée de pensées récurrentes et de cauchemars. Et s’il ne venait pas, s’il avait manqué l’avion, s’il avait eu un accident ou pire s’il lui avait menti.

Les images de leur rencontre ne cessaient de défiler dans sa tête, telle une pièce de théâtre romantique.

Avait-elle tout imaginée, était-il possible qu’il soit réellement tombé en amour comme il le lui témoignait dans leurs communications internet? Elle repoussait ces pensées.

Elle n’avait pas raison de s’inquiéter, normalement leurs retrouvailles se feraient d’une minute à l’autre. Et s’il n’en voulait qu’à son argent?Elle se savait plus riche que lui et avait pris un gros risque en payant son billet.

Mais elle devait le revoir, elle ne pouvait plus continuer à vivre en ayant l’impression de passer à côté de l’amour de sa vie.

 

Le texte de Lucie

Nous sommes à l'aéroport.

Prenons un homme qui attend son avion pour voyage d'affaires et une comédienne de théatre de retour de mission humanitaire.

Lui utilise tout ce qu'offre le progrés technologique : tablette tactile et numérique. Son nuage d'informations lui flotte au dessus de la tête comme une épée de Damoclès.

Elle a appris le dépouillement, le renoncement et n'a dans son sac qu'un carnet, des crayons et des dessins d'enfants.

Il est gros à déborder de son costume trois pièces. Il passe sa vie dans les hôtels.

Elle est d'une minceur quasi athlétique, vêtue de lin et de coton aux motifs ethniques. Elle s'apprête à rejoindre sa colocation.

Ses yeux à lui sont couleur d'ébène, mats, sans lueur comme éteints.

Alors qu'on plonge dans le bleu turquoise de ces yeux à elle, couleur océan lointain.

Lui pense argent, profit et rentabilité.

Elle songe à tout ceux qu'elle va encore pouvoir aider.

Elle aime ouvrir ses mains pour applaudir, guider, réconforter quand lui les tient fermées prêt à taper du poing sur la table lors de négociations serrées.

Imaginez que ces deux personnages qui normalement ne devraient pas se rencontrer vont vivre une histoire d'amour. Ecrivez le scénario.

Voilà le sujet que j'ai proposé à mes élèves de l'école de cinéma.

16 décembre 2012

Bienvenue sur le blog de l'atelier d'écriture le fil à la patte !

"Un écrivain écrit en grande partie pour être lu (ceux qui disent le contraire, admirons-les, mais ne les croyons pas)"

Albert Camus.

Depuis plus d'un an, Sophie-Anne nous réunit deux fois par mois autour d'une tasse de thé et nous propose d'écrire des textes de genres variés (poèmes, prose, dialogue, théatre, Haïku, conte, chanson, nouvelle) à partir d'une image (photo ou reproduction de tableau) ou d'une liste de mots.

Nous sommes également amenés à terminer un récit, à l'écrire à 4 mains, à développer un entrefilet, à jouer avec les structures, à donner monologue intérieur à des personnages de tableaux ou à dresser des inventaires. 

Bref, nous jouons avec les mots et nous confrontons nos textes en les lisant à voix haute en fin d'atelier. Ils demeurent ensuite dans le secret de nos carnets et il nous est impossible d'y revenir, de les relire.

Voici la raison d'être de ce blog : nous permettre de retrouver ces mots déposés sur le papier en atelier. Se les remémorer et les partager.

Pour retrouver les informations sur l'atelier et nous rejoindre, allez sur le site de l'association.

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